Le harcèlement chez les jeunes

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve également au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.

Le harcèlement est difficile à identifier du fait de son caractère insidieux : outre les agressions physiques (bousculades, coups, racket, vol, dégradation de matériel…), il se traduit aussi par des menaces, des intimidations, des critiques, des humiliations et du chantage.

Quelques chiffres

Au total, 700 000 élèves sont ainsi harcelés chaque année dont la moitié de manière sévère, soit 5 à 6%  des élèves au total.

Les différentes formes d’harcèlement

  • Le harcèlement physique : l’enfant harcelé peut être victime de violence physiques (coups, claques, gestes déplacés), de vol ou encore de contraintes (enfermements…) ;
  • Le harcèlement moral : le harcèlement peut être verbal (insultes, menaces…), émotionnel (moqueries, humiliation, mise à l’écart) ou encore sexuel (provocations, menaces).

Qui est harcelé ?

Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que :

  • L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux) ;
  • Le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée ;
  • Un handicap (physique, psychique ou mental) ;
  • Un trouble de la communication (bégaiement/bredouillement) ;
  • L’appartenance à un groupe social ou culturel ;
  • Des centres d’intérêts différents.

Comment savoir si mon enfant est harcelé ?

Pour ne pas en arrivé au pire, il est important de déceler le plus tôt possible les signes qui pourraient indiquer que l’enfant est victime de harcèlement.

Voici les symptômes souvent associés au harcèlement chez l’enfant :

  • Stress (maux de ventre, de tête, eczéma) ;
  • Difficultés à dormir ;
  • Troubles alimentaires ;
  • Cauchemars, flashbacks ;
  • Tristesse, déprime ;
  • Repli sur soi ;
  • Irritabilité, excès de colère ;
  • Réticence à l’idée d’aller à l’école, collège, lycée ;
  • Baisse des résultats…

Que faire en cas de harcèlement ?

Le plus important est d’ouvrir le dialogue. La communication sera votre meilleure alliée pour venir en aide à un enfant victime de harcèlement. Discuter en tête à tête peut vous aider à avancer mais un psychologue sera d’une grande aide. Il faut mettre le doigt sur le problème et le ou les harceleurs, puis prendre les dispositions nécessaires pour que cela cesse, tout en mettant l’enfant en confiance.

Si votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.

Le harcèlement est réprimé dans toutes les situations et toute preuve recueillie par la victime peut être admise en justice (témoignages, captures d’écran…).

Toute victime de harcèlement peut porter plainte contre l’auteur des actes incriminés. Si l’auteur est inconnu, elle peut porter plainte contre X.

Pirouette Éditions est très sensible au harcèlement et propose de la documentation pour s’informer sur le sujet et lutter contre toute forme d’harcèlement.

Notre sélection :

Sources :

https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement-campagne-2017-le-harcelement-pour-l-arreter-il-faut-en-parler-5084

https://www.mariefrance.fr/equilibre/psycho/parlons-en/comment-reconnaitre-les-signes-du-harcelement-scolaire-298665.html#item=1

https://www.unicef.fr/sites/default/files/fiche_thematique-myunicef-le_harcelement_scolaire.pdf

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